Construisez vous-meme un systeme d'alarme
Un système d’alarme protège votre maison des intrus. C’est pourquoi nous vous montrons aujourd’hui, comment construire vous-même un tel système !
Un système d’alarme DIY ? Aucun problème ! Le Tekkie Hack d’aujourd’hui rend votre maison sûre : le gyrophare, la serrure à code et la sirène transforment ce boîtier universel en protection contre les cambrioleurs.
La liste des produits nécessaires pour votre système d’alarme DIY :
- Boîtier universel
- Gyrophare de préférence IP54 pour pouvoir l’utiliser à l’extérieur
- Sirène
- Contacts Reed
- Clavier
- Câbles
- Composants
Ci-dessous le schéma électrique et celui du circuit imprimé terminé (vu de dessus et de dessous). Ils vous seront très utiles pour l’assemblage :
- Schéma de circuit imprimé (vue de dessus)
- Schéma de circuit imprimé (vue de dessous)
Avec un thermostat programmable, la température de la pièce est toujours à votre convenance.
Notre système d’alarme est intégré dans un boîtier universel, lequel peut ensuite être fixé sur un mur. Les câbles sont reliés aux différents capteurs pour permettre des branchements en série, dans le but d’utiliser moins de câbles.
Notre système d’alarme est intégré dans un boîtier universel, lequel peut ensuite être fixé sur un mur.
Au sens strict, un système d’alarme est une combinaison de différentes pièces, pouvant également être utilisées et assemblées séparément. Le clavier joue un rôle clé : il permet d’activer ou de désactiver le système d’alarme et empêche également les personnes non-autorisées d’accéder au système de commande.
La clé de ce système d'alarme DIY est son clavier. il permet d'activer ou de désactiver l'alarme.
Pour entrer et sortir : le clavier
L’alarme est activée par un clavier. Deux LEDs indiquent l’état du système : vert permanent (désactivé), rouge clignotant (en état de fonctionnement). Le clavier utilisé ici peut être remplacé par un boîtier en tôle avec boutons anti-vandalisme. Le clavier à code est câblé. Celui-ci permet de désactiver le système et de désarmer l’alarme après qu’elle se soit déclenchée. Si vous utilisez deux barrettes à cet endroit, vous pourrez changer le code simplement en les débranchant.
L'alarme est activée par un clavier, deux LEDs indiquent l'état actuel du système : vert permanent ( désactivé), rouge clignotant (en état de fonctionnement).
Le circuit, basé sur la serrure à code, fonctionne avec des thyristors. Leur manière de commuter s’apparente à celle des transistors, à la différence que la liaison collecteur-émetteur reste sans tension jusqu’à ce que la grille du thyristor soit « allumée ». Le circuit tire un avantage de cet effet : la serrure s’ouvre uniquement si tous les chiffres du code sont saisis dans le bon ordre. Si un chiffre est incorrect, la tension de tous les thyristors retombe, et le code doit de nouveau être saisi depuis le début. Il est donc beaucoup plus difficile de deviner le code. Cela évite donc de pouvoir ouvrir la serrure en saisissant des codes au hasard sur le clavier.
Les thyristors servent à transmettre au circuit les différentes saisies effectuée sur le clavier.
Si vous saisissez le bon code et que vous appuyez sur la touche de validation (qui n’est finalement ni plus ni moins qu’un autre chiffre du code), la tension du relais retombe et désarme le système d’alarme.
D’autres LEDs sur le boîtier indiquent si les différentes parties du système sont ouvertes ou fermées (par exemple si une fenêtre ouverte ou si une barrière photoélectrique est bloquée par un objet).
Une oscillation permanente – la bascule astable
Deux éléments de ce système d’alarme électronique utilisent une bascule astable : la LEDs d’état quand l’alarme est armée et la sirène.
La LEDs rouge indique que le système d'alarme DIY est en saervice.
Une bascule astable est un circuit simple qui oscille entre deux états, sans jamais être stable. Pour la LEDs, cela provoque un clignotement continu du corps lumineux, qui s’allume brièvement en rouge et qui s’éteint. La sirène (modèle mécanique dont le son s’inspire des grosses sirènes E57) est également commandée par une bascule, mais avec d’autres valeurs.
Une sirène est parfaite pour les systèmes d'alarme électroniques.
Pour générer le son typique d’une sirène, la sirène doit s’activer pour que le son puisse monter, et se désactiver pour qu’il puisse descendre. Dans les deux cas, les bascules se composent de deux condensateurs (dont la capacité varie en fonction de la durée de l’état), ainsi que deux transistors, qui reçoivent leur impulsion de commutation par les condensateurs et qui activent le circuit suivant.
Alors que la LEDs rouge peut être montée directement sur le transistor avec un courant absorbé de 20 mA, la puissance absorbée élevée du moteur de sirène (environ 1A à 12 V) exige un autre élément de commutation : un transistor de puissance (MOSFET). Celui-ci permet d’activer des courants bien plus élevés, tout en pouvant être commandé par le faible signal de sortie des transistors NPN. Cette petite sirène déjà câblée sonne presque comme une grosse sirène, avec un son montant et descendant. Elle dissuadera à coup sûr tous les cambrioleurs.
Les éléments de surveillance d’un système d’alarme DIY
Pour que l’alarme puisse se déclencher, il faut d’abord commencer par installer les différents éléments nécessaires à la surveillance. Vous avez le choix entre le fil-piège qui est la forme de surveillance la plus simple, les contacts Reed qui peuvent être installés de manière invisible dans les dormants de fenêtre ou de porte (si installés soigneusement) et la barrière laser qui déclenche l’alarme dès que quelqu’un tente de traverser un couloir ou une pièce.
Le fil-piège est la forme de surveillance la plus simple pour les systèmes d'alarme.
Alors que le mini bouton-poussoir du fil-piège et que les contacts Reed sont déjà prêts pour une utilisation simultanée en tant que contact d’ouverture ou de fermeture, la barrière laser a elle besoin de sa propre petite platine. Le diviseur de tension permet au circuit de détecter, si le faisceau laser éclaire les composants sensibles à la lumière. Si la liaison est perdue ne serait-ce qu’une fraction de seconde, le circuit se déclenche et laisse la tension de son relais retomber. La désactivation nécessaire n’est possible qu’en saisissant le bon code sur le clavier.
Pour la barrière laser, il est nécessaire d'installer une petite plainte.
Il est également possible d’installer d’autres émetteurs, comme un détecteur de mouvements infrarouge, des détecteurs de bris de verre ou des détecteurs de gaz, pour sécuriser encore davantage votre maison. Ce modèle analogique rend le branchement d’autres déclencheurs extrêmement facile et garantit une fiabilité élevée : le système a juste besoin d’être alimenté en courant pour fonctionner – il n’y a pas de logiciel susceptible de tomber en panne, ni de puces qui surchaufferont après des semaines d’utilisation.
Si le couvercle (ou la porte, selon le type de boîtier) est ouvert sans autorisation, pour effectuer des manipulations directement sur le système ou pour bloquer l’alarme, celle-ci se déclenchera. Puisqu’un couvercle ouvert attirera à coup sûr l’attention de l’utilisateur, un indicateur optique n’est pas forcément indispensable – bien qu’il soit possible d’installer facilement une autre LEDs.
En résumé, ce système d’alarme se distingue par sa construction simple, qui vous permet d’étendre ses fonctions selon vos besoins. Ce modèle analogique se transforme facilement et ne vous oblige pas à avoir des connaissances particulières sur les composants et leurs modes de fonctionnement précis.
Ce système a été assemblé avec soin et testé en atelier. Bientôt, vous aurez vous aussi entre les mains un modèle complet qui, en matière de fonctionnalités, n’aura pas à rougir face aux systèmes d’alarme vendus dans le commerce. A vous de jouer !